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DĂ©finition du conseil en moins de 100 mots: que diriez-vous ?

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Date de publication :
juillet 7, 2021
Temps de lecture :
4 minutes
consultport-author
Bernadette Geyer
Bernadette aime travailler avec des entreprises innovantes pour les aider à communiquer leur message à une audience large. Elle est aussi une fan inconditionnelle de hockey sur glace et une jardiniÚre de balcon expérimentée.

Demandez Ă  100 personnes de dĂ©finir le terme « conseil ». Vous obtiendrez probablement 100 rĂ©ponses diffĂ©rentes. Aucune ne sera fausse, car chacun peut apporter ses propres expĂ©riences et perspectives Ă  la situation. Un consultant freelance peut avoir un certain point de vue. Un consultant issu d’un grand cabinet en aura un autre. Bien sĂ»r, une entreprise qui a fait appel Ă  des consultants en management pour l’aider Ă  trouver une solution Ă  un problĂšme aura une perspective trĂšs diffĂ©rente.

Peut-ĂȘtre venez-vous d’un secteur ayant traditionnellement beaucoup recours aux consultants ? Certains secteurs ont mis un plus de temps que d'autres Ă  avoir recours Ă  des consultants. Le consulting offre en effet des avantages par rapport aux modĂšles Ă©conomiques historiques oĂč une entreprise s’occupe de tout en interne.

Bien sĂ»r, l’industrie du consulting est comme toute autre industrie. Elle a grandi, changĂ© et Ă©voluĂ© pendant de nombreuses annĂ©es au grĂ© des outils et des tendances. Avant de vous donner notre propre dĂ©finition, jetons un bref coup d’Ɠil Ă  l’histoire du conseil.

Boston : le lieu de naissance du conseil

Arthur Dehon Little est considĂ©rĂ© comme le fondateur du premier cabinet de conseil. Il a ouvert un bureau d’analyse chimique Ă  Boston en octobre 1886. LĂ  il a commencĂ© Ă  fournir des recherches externalisĂ©es sur une base contractuelle Ă  de multiples clients. Avec la crĂ©ation d’un laboratoire de recherche sur site pour General Motors en 1911, il est devenu Ă©vident que la sociĂ©tĂ© Arthur D. Little avait Ă©tabli un nouveau modĂšle Ă©conomique.

Quelques annĂ©es plus tard, en 1914, le cabinet de conseil Booz Allen Hamilton fut fondĂ©. Il commença Ă  servir les entreprises et les gouvernements. Il faudra attendre plus d’une dĂ©cennie pour voir apparaĂźtre McKinsey & Company. C’est Ă  son fondateur, James O. McKinsey, que l’on attribue l’invention du « consulting en management ».

D’autres grandes entreprises sont arrivĂ©es sur le marchĂ© du conseil un peu plus tard. Notamment Boston Consulting Group en 1963 et Bain & Company en 1973. Le concept d’externalisation du travail par les entreprises n’était plus nouveau Ă  ce moment-lĂ . Mais l’« externalisation » (outsourcing) mĂȘme n'Ă©tait pas vraiment considĂ©rĂ©e comme une stratĂ©gie commerciale valable avant la fin des annĂ©es 80.

« Le conseil avancĂ© est un art autant qu’une science ; ce que vous ĂȘtes est aussi important que ce que vous faites. » — William A. Pasmore

L’essor des consultants en management freelance et des plateformes de consulting

Selon Merriam-Webster.com, le mot « freelance » est apparu au dĂ©but des annĂ©es 1800 et faisait rĂ©fĂ©rence aux « free lances », des mercenaires mĂ©diĂ©vaux « qui se battaient pour la nation ou la personne qui les payait le plus ». Au fil du temps, le terme « freelancer » en est venu Ă  ĂȘtre utilisĂ© pour les personnes travaillant de maniĂšre indĂ©pendante dans n’importe quel secteur d’activitĂ©.

En 2013, le professeur Clayton Christenson et d’autres auteurs ont Ă©crit dans la Harvard Business Review sur la disruption de l’industrie du consulting par les petites entreprises spĂ©cialisĂ©es, les freelances et les plateformes de consulting. L’article mettait en Ă©vidence l’évolution du secteur, aprĂšs 100 ans d’un modĂšle commercial unique et reconnaissable, qui s’éloigne des grandes « entreprises de solutions intĂ©grĂ©es » pour s’orienter vers des fournisseurs de solutions plus petits et spĂ©cialisĂ©s.

La croissance du recours aux petits cabinets et aux consultants en management freelance a permis Ă  de nombreuses entreprises d’ĂȘtre plus agiles face aux obstacles ou aux changements sur le marchĂ©. En outre, les entreprises ont aujourd’hui une meilleure idĂ©e de ce dont elles ont besoin, et elles ont un accĂšs plus facile aux donnĂ©es et aux outils par le biais de petits fournisseurs spĂ©cialisĂ©s et consultants indĂ©pendants.

Au fur et Ă  mesure que le secteur du conseil a continuĂ© Ă  Ă©voluer, l’utilisation de plateformes en ligne est devenue un moyen fiable d’avoir accĂšs Ă  une multitude de talents indĂ©pendants. Des marketplaces comme Consultport sont entrĂ©es en scĂšne pour aider Ă  mettre en relation des consultants hautement qualifiĂ©s avec des projets qui utilisent au mieux leurs compĂ©tences.

Comment Consultport dĂ©finit le terme « conseil » en moins de 100 mots

Chez Consultport, nous voulons saluer le passĂ©, le prĂ©sent et l’avenir de l’industrie dans notre dĂ©finition du mot « conseil ». Nous affirmons ainsi en moins de 100 mots que


« Le conseil est l’acte de fournir des connaissances, des services et/ou des directives, en fonction des besoins, Ă  des entreprises, des organisations ou des particuliers. Les consultants sont indĂ©pendants des entreprises pour lesquelles ils travaillent, et apportent une perspective extĂ©rieure ou des connaissances spĂ©cialisĂ©es pour enrichir leur recherche d’une solution Ă  un problĂšme. L’industrie du conseil comprend de grandes sociĂ©tĂ©s, d’autres plus petites, des consultants indĂ©pendants et des plateformes. »

Notre dĂ©finition peut s’appliquer Ă  n’importe quel domaine du conseil : du management Ă  la recherche scientifique, et du marketing aux ressources humaines.

définition du conseil, Définition du conseil en moins de 100 mots: que diriez-vous ?

Comment dĂ©finissez-vous le terme « conseil » ?

Nous vous mettons au dĂ©fi de trouver votre propre dĂ©finition du conseil ! Quelle approche prendriez-vous pour arriver Ă  votre propre dĂ©finition ? Et quelle perspective ? Celle d’un consultant indĂ©pendant ou celle d’un employĂ© de cabinet de conseil ? Comment pensez-vous que vos propres expĂ©riences en tant que consultant contribuent Ă  votre point de vue sur la pratique ? C’est un bon exercice pour vous aider Ă  rĂ©flĂ©chir davantage Ă  la profession que vous avez choisie, et Ă  comprendre ce qui vous a attirĂ© vers elle !